Belles Histoires #1 - Tridimeo

La 200ème startup essaimée par le CEA

Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives se positionne aujourd’hui comme un accélérateur d'innovation au service de l'industrie. Depuis 1978, la politique de valorisation n’a cessé de monter en force. La startup Tridimeo a reçu, ce mois-ci, le trophée de la 200eme startup issue des laboratoires du CEA. David Partouche, dirigeant de la société et Rémi Michel, directeur R&D ont mis au point une technologie permettant « d’automatiser des processus d’inspection qualité ou de guidage robotique complexes ».

Comme les 199 autres startups, Tidimeo a bénéficié de l’accompagnement proposé par le CEA, qui a pour objectif d’accélérer la création d’entreprise : « incubation du projet, accès à des équipes de recherche, à un portefeuille de technologies matures, très innovantes et protégées par des brevets, mise à disposition de compétences en propriété intellectuelle, études de marché, prêt d’honneur et prise de parts fondateurs ». Pour l’institut, les startups ont un rôle de facilitateur de transferts de technologie et de savoir-faire, des laboratoires aux industriels. Cette mission du transfert de connaissance vers un marché est une des premières préoccupations du CEA, qui se place comme l’une des « 25 institutions de recherche publiques les plus innovantes en Europe, et la deuxième place sur la scène mondiale ».

Dans son accompagnement le CEA est aussi un levier financier. En amorçant un budget alloué aux startups, l’institut part du postulat que cela permet de créer « un effet d’entrainement pour les autres investisseurs ». Un vrai coup d’accélérateur quand on sait que depuis 2012, les créations d’entreprises ont fortement augmenté avec un peu plus 51 startups en 6 ans.


Plus d’information :

  • Site de l'entreprise : tridimeo.com
  • Tridimeo : 200eme startup issue des laboratoires du CEA, 10 octobre 2017, communiqué de presse du CEA : www.cea.fr
  • Comment le CEA a créé 150 start-up en vingt ans, de Chantal Houzelle , 17 avril 2013, Les Echos : www.lesechos.fr