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Inria et La French Tech, le partenariat au service de la performance des start-up

Parcours de 3 chercheurs-entrepreneurs

Au début de la semaine les professionnels de l’écosystème de la valorisation de la recherche publique et du monde des startups se sont réuni pour le partenariat de l’Inria et de French Tech Central à la Station F.

Lors de cette présentation, 3 chercheurs-entrepreneurs ont partagé leurs expériences :

L’entreprise Diota issue du CEA a aujourd’hui 50 collaborateurs et a développé une antenne en Allemagne. Développement de solutions 4.0 pour l’industrie, l’entreprise collecte des données pour ensuite les réinjecter dans l’espace opérationnel humain (naval, aérospatial, etc). Diota a pour démarche de créer un lien entre les ingénieurs et les opérateurs qui sont présents sur le terrain, ainsi fluidifier les échanges pour une productivité optimale.

« Aujourd’hui il faut travailler sur l’ergonomie de la science, est le présenter comme un outil créateur de valeur. Et ainsi reconnecter le chercheur avec la réalité du marché et des challenges qui s’offrent à lui […] Un chercheur-entrepreneur doit avoir l’ambition et la prétention de rassembler les foules autour de son projet. Son projet sera innovant s’il répond à une problématique créatrice de valeur »

« La France possède l’écosystème nécessaire pour créer sa startup dans le numérique » annonce Jacques Levy-Vehel, CEO Case Law Analytics, start-up propulsée par l’Inria. Lionnel Joussemet, CEO de Diota rejoint ces propos en ajoutant que « l'une des limites que peut rencontrer un chercheur-entrepreneur, c’est de devoir être multi-tâches : savoir développer un projet c’est une chose mais avoir les compétences pour le vendre, c’est en est une autre. Dans l’essor de Diota, l’incubateur a une place essentielle. »

Quand à Jacques Levy-Vehel, Directeur de Recherche chez INRIA, losqu'il a eu un litige en droit de la copropriété. Il a demandé à son avocat quelles étaient ses chances de succès. Celui-ci a répondu qu’en fonction des aléas judiciaire, on ne pouvait pas prévoir l’issue d’un litige.  De là est né Case Law Analytics, startup qui « quantifie et visualise les aléas judiciaires » . Il fallait une certaine flexibilité dans les méthodes de raisonnement entre l’état d’esprit d’un juriste et d’un mathématicien, qui procèdent complètement différemment.

« C’est là, la force de l’Europe et de la France, notre intelligence et notre réflexion de recherche. Il faut ainsi financer très tôt l’amorçage ou près amorçage ce type de structures »

soutien Xavier Lazarus, co-fondateu d’Elaia Partners lors de la table ronde « De la recherche à l’innovation, comment accélérer les transferts de compétences et de technologies au bénéfice de la compétitivité des start-up ? ». Des structures comme la startup BioSerenity en partenariat avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, qui met en place des solutions médicales connectées, où elle « combine de l’ingénierie de haute technologie, le développement médical et l’analyse big data ».  

Pour clôturer cette matinée, Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à souligner qu’il fallait « accompagner la confiance en soi pour prendre des risques et donner le goût d'entreprendre à travers la création d'entreprise […] Il faut continuer d’innover au plus près des laboratoires, des étudiants et des chercheurs. Restez ouvert et curieux […] pour facilité le monde de la recherche et l'industrie ! »

Aujourd'hui la recherche publique française propulse 300 startups par an, continuons de mettre en lumières les pépites de demain

frederique vial

En savoir plus sur ces trois startups : 

Information complémentaire sur le partenariat sur l'article n° 113431 de News Tank, Inria et la French tech partenaires au sein de Station F ; une French tech « recherche » envisagée, Février 2018 

Retrouver les 10 startups issues de la recherche publique et propulsées par la valorisation, à suivre en 2018 >ICI<